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Photo du rédacteurYaël Catherinet

La forêt que nous sommes

Dernière mise à jour : 27 avr.




" La forêt que nous sommes

 

La vie est quelque chose d’extraordinaire qui palpite dans chaque atome, cellule et organisme. Elle se passe maintenant, au moment même où vous posez les yeux sur ce texte. Vous la percevez certainement.

Ceci est une invitation à vivre nos cycles, nos pulsations et nos mouvements. Une invitation à la présence, à redécouvrir la réalité sous toutes ses couleurs, ses senteurs et ses détails les plus infimes. Un appel à habiter notre corps et à cultiver un intérêt sincère pour tout ce qui constitue l’expérience unique qui se produit en nous et à travers nous.

 

Accepter la vie telle qu'elle se présente est un acte audacieux et à double sens. Il ne s'agit pas uniquement de se nourrir de l'extérieur. De la même manière, la plénitude ne peut être recherchée uniquement dans la relation à soi parce que nous sommes des êtres profondément sociaux. C'est dans la rencontre avec ce qui est vivant que nous trouvons du sens, que nous nous faisons miroir et que nous apprenons.

 

Essayez d'observer une plante avec attention, en regardant chaque détail et en prenant conscience de ce que vous ressentez pendant cette activité. Vous observerez certainement des courbes, des asymétries, des bourgeons et des parties abîmées. Belle et complexe par nature, la plante est un miroir de nos humanités. 

 

Le mouvement de la vie est à la fois intérieur et extérieur à nous.

Nous sommes comme des membranes perméables, liées entre elles et avec toutes les formes de vie. Il n’est donc pas question de changer qui nous sommes, mais bien d’accepter notre propre nature, qu’elle soit empreinte de beauté, d’envie, de peur, de honte ou de puissance. Autrement dit, sentir la diversité qui nous habite.

 

Suis-je capable d’accepter la vie telle qu’elle se présente? De m’observer sans me juger? Peut-être suis-je inquiète, triste, tendue, pressée. Peut-être suis-je radieuse et pleine d'énergie! Peut-être ai-je besoin d'une pause, d'espace, d'attention, de m’exprimer. Je peux me demander comment je me sens et de quoi j’ai réellement besoin.

 

Ainsi je commence à habiter cette grande forêt qui me - nous - constitue, en trouvant ce qui nourrit, ce qui meurt et ce qui se transforme, en repérant les zones d’ombre et de lumière. À l'intérieur et à l'extérieur, dans le chaos ou dans la paix, seule, mais en lien avec la vie. Éprouvant de la compassion à chaque instant. Telle est l'invitation. Nous y allons ensemble?"

 

Clarissa AlminhanaTraduction Deepl (version professionnelle), Coralie Loppin 

Extrait du Mandala Lunaire 2024 – Auto-édité par Bleu Lune

 

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