Bonjour, ce mercredi 15 septembre, j' intervient au sommet ARTISTES Ô FÉMININ: https://www.sommet-artistesofeminin.com/
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Je vous propose un petit article en complément en lien avec mon intervention
Poétiquement féminin, l’ Art de prendre Soin de Soi
« N’être plus ni muse, ni inspiratrice mais participer à la voix du monde. C’est le souhait de toute femme écrivant »
Le féminin de « poète » Luce Guilbaud
Je pose ici la toile, trame de ce que je souhaite développer avec vous.
L’ Art avec sa lettre majuscule et le mot Soin également.
Tous deux s’ inclinent ici avec leurs lettres de noblesses, celle qui les mettent en lumière, en verticalité, signifiant la grandeur de ces pratiques, attitudes, expressions.
La poésie rejoint la grande famille des Arts, de l’ expression et comme tout langage, elle vient raconter, dire notre sensibilité, nos émotions, notre attention au monde qui nous entoure et plus spécifiquement, celui notre monde intérieur.
On qualifie la poésie, mais aussi la peinture, la musique, la danse comme l’émanation de notre âme.
Nous possédons tous un interprète, un messager, un artiste intérieur.
Il nous habite de chair et d’os, ne nécessitant aucune une compétence, ni talent particulier.
Et, croyez- moi c’est important de se l’auto-affirmer.!
Quelle allégresse d’ écrire, d’ exprimer de jouer au solfège des mots.
Si nous nous souvenons du petit enfant que nous avons été, nous pouvons nous rappeler avec bonheur que nous chantions, dansions, écrivions, des poèmes, des histoires assez facilement, un vrai jeu d’ enfant !
Nous étions dans notre spontanéité, notre élan, nous regardions le monde et osions exprimer avec joie, plaisir, nos émotions, nos ressentis.
Le mental n’ avais aucune emprise sur nous.
En grandissant, formaté par l’ école, le monde des adultes ou tous ceux qui apposent l’injonction du beau, du parfait, notre flamme inspirée s’est endormi ou inversement est devenue exigence.
Le déclin a commencé et l’oublie de artiste en nous, celui du langage imaginaire, créatif, sensible, impulsif s’est mis en vieille .
Par crainte du regard des autres, nous n’ avons plus oser, créer, nous exprimer.
Et si l’ élan refaisait soudainement surface, nous cherchions la perfection.
On peut même percevoir, cerner le parent, l’adulte castrateur, qui juge ( celui qui vit en nous ) et viens porter majestueusement son véto, sa critique.
Malédiction !
Replonger, re inviter l’artiste en soi, sans obligation de résultat, c’est autoriser la femme ou l’homme créatif, créative, inspiré.e en nous, lui accorder une place souveraine !
Nulle obligation de résultat, plus simplement en premier lieu l’ accueillir avec amour.
Le laisser remonter, lui murmurer des douceurs: « tu es bienvenue, je t’attendait, regarde, écoute, écrit, danse, chante.. vie ! »
L’ inviter dans votre jardin intérieur, le laisser descendre à son rythme .
Pour cela, partez en balader, en ville, en campagne, là ou ça vous chante !
Regarder avec précaution autour de vous et permettez aux voix du ressentis de vous enivrez, de vous inspirer, par tant beauté, de sensation…
Écoutez, écoutez !
Laissez vos sens en éveil vous embarquez dans le voyage intime, poétique en communion entre le dedans et le dehors.
Toutes les valves, les espaces ouvert, à recevoir, à gouter, à être là ,en sensation.
Accorder une très grande importance aussi à votre intuition, à ce qui vient, puis doucement poser les mots sur la page blanche.
La poésie est facile, elle aime jouer, faire de la musique, inventer.
Tout est source d’inspiration !
Elle peut être gaie, sombre, révoltée, amoureuse, avoir le blues, euphorique, tout est arpège.
Un mot par sa sonorité, peut- être le fil conducteur, mais aussi une phrase, une image, un son, une odeur..
Elle est langage, oui car, si on ne cherche pas à la maîtriser, on peut constater qu’elle nous délivre à travers nos propre mots, des clés qui viennent nous dire, ce que nous transmet notre inconscient, ce qui ne se voit pas, ce qui demeure en notre intime.
Poétiquement Féminin car cet espace est orienté sur les femmes et l’ énergie, féminine, mais le masculin possède également cette sensibilité ?
La question est OU est la place des femmes poètes à travers l’histoire, à travers le monde, dites- moi ?
La poésie est un soin, une thérapeute, notre guérisseuse intérieure et elle nous accompagne par la magie de l’expression écrite.
J’écris ce qui vis en moi, ce que perçois, reçois, le beau, le sacré, le délicat, le vivant, le douloureux, les blessures, le passé, le futur..
J’ écris pour magnifier, laisser toute mon humanité se déverser comme un sentiment, une sensation.
J’ utilise toute la palette de mes sentiments, je me libère, je peux toucher l’ autre qui en me lisant, entend aussi son histoire.
Par ces rendez- vous quotidien l’écriture je vais apaiser, transformer, ouvrir mon coeur à moi- même et au monde .
La poésie est le remède qui soigne, à nous d’ en prendre soin.
Yaël Catherinet-Buk
Le chant des arbres www.yaelchandesarbres.com
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