Danser la féminité vers un éveil
- Yaël Catherinet
- 2 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 oct.
Danser la féminité vers un éveil
La forêt écoute le vent et les éléments, elle chavire, suit la courbe déhanchée avec chaque arbre, une ronde, un sursaut, un silence,
des étincelles surgissent, arbore un espace sacré,
une danse transformatrice, un éveil à la grâce libératrice : l’amour sous toutes ses couleurs.
Révérence !
Cet amour, du plus haut, divin, aime sa féminité qui, sous toutes ses coutures, exprime force et vulnérabilité.
Comment ?
En explorant et déployant sa propre musicalité, non attachée à une identité mais une expression de sa féminité, hors ascendant, hors modèle.
Alors : Imaginez en vous, les derviches dans leur ronde hiératique qui, sans s’arrêter, goûtent l’extase et l’éveil.
Imaginez-vous en train de virevolter et visualisez le féminin dans toutes ses expressions, celle de votre corps, de vos émotions mais aussi celles de vos sensations, de votre cœur…
Imaginez en vous le souffle qui vous emporte, sans s’arrêter, vous dansez !
La danse ne demande pas d’apprentissage, ni de rentrer dans une école pour suivre un apprentissage académique, c’est une invitation aérienne à entendre et suivre son propre mouvement au-delà d’une forme esthétique.
Rencontrer cette mouvance, c’est découvrir sa propre vibration dansée, instant par instant, vous laisser envahir partout, par le sacré en libre circulation.
Je constate combien l’affluence qui se propage à chacun, à chacune, est le souffle qui rend chair,
la création de notre féminité, la nôtre, la neshamah en hébreu, l’âme incarnée, le souffle de Dieu qui infuse en nous, la puissance de la vie !
On relie la notion de danse à la polarité du féminin, il me semble que même si elle peut-être synonyme et vecteur de grâce, elle peut devenir affirmation de tout notre être à travers notre temple.
Corps et désir s’associent et cherchent à exprimer leur élan, une appétence personnelle qui est vouée à laisser émaner vivacité et aspirations.
Quand nous nous abandonnons pleinement à la danse, en toute confiance et assurance, elle libère notre fécondité à aimer et à s’extérioriser authentiquement.
Le féminin s’éveille à sa totale allégorie, être désir, amour, lumière, noirceur, pulsionnalité.
Dans le début de la bible il est écrit : « la lumière fut » « vaheyi or » la lumière fut car elle danse dans les mains de la création pour que nous dansions notre humanité, que chaque jour, nous n’oubliions pas de danser la lumière, la féminité (la lumière est féminin, elle est nuit et jour, étoile et lune, soleil et transparence au coeur des arbres à chaque saison) de savoir en toute humilité, accueillir la vie,
dans nos chères cellules, dans le sang qui se meut, dans l’amour que nous offrons, tout est lumière.
Yaël Catherinet-Buk
Psychanalyste Symbolique-Analyste de Rêves-Autrice-Poétesse
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