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Photo du rédacteurYaël Catherinet

Parteiras


Hommage aux parteiras, sage femmes traditionnelles. Extrait de venir au monde de Lise Bartoli

LES SAGES FEMMES TRADITIONNELLES

Dans tous les pays traditionnels étudiés, on fait toujours confiance à la matrone du village...

Aux Comores , les tentatives pour implanter dans chaque localité une maternité ou un poste de santé ne freinent pas leur forte demande des femmes d' effectuer leur accouchement à domicilie et de faire appel aux compétences des accoucheuses traditionnelles qui réalisent plus de leur moitié des accouchements.Celle ci débuteront leurs soins en entonnant une chanson destinée à apaiser la femme dans ses douleurs.

Elles poursuivront leurs tâches jusqu'au bout , avec les soins données du cordons ombilical

Comme ailleurs, ces accoucheuses sont toutes des femmes âgées de plus de cinquante ans.

et qui ont eu auparavant des enfants.

Au Mali et au Sénégal, chez les Bambaras, la femme apte à accoucher les futures mères reçoit son savoir par transmission initiatique. C'est elle qui détient les connaissances scientifiques sur '' la vie et la mort" chez nous, c'est aussi " la vieille femme qui accouche les femmes du village" On l' appelle la pateira ajouta Dominga , une Cap-Verdienne.

En Asie, chez les Jorais, les sages femmes sont aussi rebouteuses et sont censées connaître parfaitement l' anatomie féminine ainsi que l' art des massages.

Elles sont admirées de tous et, au Vietnam, les femmes font régulièrement appel à elles...

Les sages- femmes des ethnies étudiées sont toujours des femmes respectées.

Elles détiennent la connaissance et on leur fait une confiance totale.

Chez les Inuits du Québec arctique, la sage femme a un statut supérieur dans la hiérarchie sociale, proche de celui du chasseur.....

La sage femme traditionnelle tharu , au Népal, est la aussi un personnage central de la société.

En Inde , elle est surtout spécialiste des massage.

Son savoir faire en la matière s' est répandu auprès des femmes des régions avoisinantes. Après avoir massé le ventre et les reins de la femme en travail, l' accoucheuse la soutiendra ensuite lors de la phase d'expulsion en la maintenant sur le dos...

La sage femme traditionnelle marocaine , appelée Quabla , massera aussi avec de l'huile d'olive le ventre et la vulve de l'accouchée pour assouplir ces parties et facilité l' expulsion.

Elle donnera également des tisanes calmantes de thym et de menthes , de clous de girofle et de cannelle destiner à soulager lors des contractions.

Dans le sud Algérie, les future mères touaregs font appel à la matrone dont la fonction principal consiste à assuré que l' enfant est bien positionné..elle massera également la parturiente, et c'est elle qui appellera le marabout , si quelconque problème survient pendant la grossesse....

En Égypte la réputation des sages- femmes traditionnelles , appelées Dayas , tient à leur grandes disponibilité, leur proximité mais également leur grande tolérance.

Elles s' inclineront , par exemple devant le désirs de la future mère en matière de positions d'accouchement...

Au Soudan, la sage femme Zandé est choisie par l' oracle que l'on interroge d'avance..

Chez les Yamis de Taïwan la sage femme est choisi dés le quatrième mois grossesses du lignage de l' époux c'est elle qui fera la toilette de la nouvelle '' mère " et de son bébé.

Aussi l'appelle t' on " celle qui lave ". c'est une femme plus âgée, le plus souvent une grand- mère, comme dans les autres sociétés traditionnelles.

Photo http://platinaline.com/dia-mundial-da-parteira-parteiras-maes-familias-parceiros-vida/


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