La nomade
Je n’ ai ni frontière , ni appartenance.
Liberté coule dans mes veines.
Le voyage rythme mes pas.
Nulle maison pour maintenir mes rêves et mes désirs.
À toute heure,
Je pars .
Croquer le ciel et ses ombrages.
Goûter à n’ en pas finir tous ses paysages.
Le soleil du jour,
Me laisse admirer chaque instant,
Éternelle recommencement
Je vais de terre en terre,
De feu en feu
Écouter les chants des hommes.
Je sais être
La brise, les nuages,
Le grain de sable..
La nature qui surgit
Dans une goutte de pluie.
Nomade,
comme à la nuit des temps.
Nomade ,
comme le vent.
Je pars au loin,
Écouter l’ âme du monde.
Du cosmos et des étoiles, de la lune…
Nomade.
Un jour, à l’ infinie.
Yaël Catherinet
Le chant des arbres
à Chrystèle
Voyage entre femmes , Désert Algérie février 2020
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