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L' autre, c'est moi !

L’ autre c’est moi.


Dans le miroir infini, celui que l'on nomme psyché, il existe une proposition inconditionnelle de regarder qui je suis, de saisir au vol, le reflet de mon être, de mon âme et ma psyché.

Psyché en grec, c'est l'âme, le souffle.

C’est également l' histoire antique de la jeune femme prénommé: Psyché, une princesse d'une beauté si parfaite, qui cherche à se réaliser et lorsque cette âme atteindra son Dieu, à savoir Eros, elle commencera alors la véritable histoire de Psyché. De leur union une fille, nommée Hédoné (Plaisir) verra le jour .

On dit ainsi que L'amour (Éros) et l'âme (Psyché) sont ainsi réunis pour l'éternité.

Dans l’image perçue parfois notre regard s'égare, il ne voit que l'illusion de ce qu’il croit, projette, désire, juge ou ne veut, ne peut regarder.

Le miroir devient illusion, perfection, de la blessure à l’injonction à être selon des attentes planifiées, héritées ou des critères bien particuliers ont commencé l'œuvre de notre illusionniste intérieur.

Nous pouvons même nous perdre dans le dédale de nos projections, nous martyriser car les reflets sont trompeurs, parfois obscurs, ténébreux et la représentation que nos yeux aiment à imaginer, ne perçoivent qu’une réalité non objective.

L’amour semble absent, le mental complètement présent dans sa cartographie fantasmagorique.

L’ image qui s’ébauche nous suggère d’apprendre à nous observer, nous admirer sous la lucarne de la lumière, la vision lumineuse que tout est parfait.

Le Miroir est aussi la grande possibilité de toucher d’un regard caressant la beauté de notre nature humaine, ainsi de l’esprit au souffle, de l’âme au Divin, nous sommes splendeur du vivant et de l’amour.

La glace reflétant est aussi source et connaissance de notre nature humaine et de notre relation à l’autre. Nous apprenons des rencontres que la vie met sur notre chemin, les expériences multiples et variées sont notre façon de les appréhender et nous enseigne sur notre propre vision.

La projection n’est que l’image que nous avons façonnée pour répondre à nos croyances ou nos scénarios.

Dans le reflet de la relation à l’autre dans les espaces de rencontre, tout se projettent, se jouent : de la violence à la ressemblance, du dégoût à l’attirance.

C’est un jeu, un labyrinthe de fête foraine, ou tout peut prendre des proportions grossières, disproportionnées.

Sommes- nous, à cet instant là, assez lucide pour remarquer le film, que nous diffusons dans notre fort intérieur ? L’ autre, c’est moi, c’est vous, c’est ce que nous co-créons chacun selon nos convictions, nos suppositions fictives ou réelles. Elles sont malheureusement toujours perçues sous le filtre de notre égo et de nos interprétations.

Nous imaginons, nous créons une réalité pleine de chimère, de fantasme, de films anciens.

Comment me direz- vous voir au-delà du miroir ou à travers ce même capteur d’image, sans projection, ni attente, sans désirer que, mais en regardant par la vision du cœur.

L’ autre c’est moi, il n’est ni étranger, ni l’ incarnation de mes propres vérités, l’autre est un frère, une sœur, une rencontre, un humain, une multitude de possibles sur mon chemin.

L’ autre est ma femme, mon enfant, ma mère, mon voisin, mon chien, un arbre , il n’est ni ennemie, ni rival, il est juste différent !



Yaël Catherinet-Buk

Le chant des arbres


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