Pleine lune du 16 avril, continuons ensemble la ronde des Archétypes au Féminin pour plonger en toute intériorité et solarité
Le monde du sens a pour vocation d’ouvrir notre coeur à une autre vision, laissons- le nous montrer le chemin !
Les visages présentés ici, au fil des Pleines Lunes passés ( Amazone, Gaia, Kali, FemmeTambour ) sont les fruits d’inspirations tels des marques de crayon pour poser l’ esquisse d’ une recherche, celle de vous à moi .
En se laissant guider à ce qui vient sur l’ instant, le conte de la LLorana a pris toute sa place, son affirmation, pour dévoiler son enseignement.
La légende de La Llorona se traduit par « La femme qui pleure », c'est un conte populaire dans tout le sud-ouest des États-Unis et surtout au Mexique. La Llorona est la silhouette blanche, élancée qui apparaît près de l'eau en pleurant ses enfants disparus.
Elle erre les nuits de pleine lune en les cherchant.
- Pour découvrir son histoire: https://ministeredumystere.wordpress.com/2020/09/28/la-llorona-ou-la-dame-blanche-des-ameriques/
- Ou se laisser captiver par son son chant fascinant, envoûtant https://www.youtube.com/watch?v=i3ASIYixqUI .
La LLorana, femme fantôme est comme la Déesse Grecque Déméter.
En effet, elles possèdent toutes les deux, les grands pouvoirs : ceux la fois de créer la vie et de la détruire, n’est- ce pas étrangement ambivalent ?
Pourtant, la mère triste et la mère aimante forment un tout, deux facettes d’ une même pièce.
Lorsque nous créons notre joie, peux -être immense, généreuse comme inversement la mélancolie peut s’inviter à courir dans nos veines.
Ce qui nous traverse, alterne entre le don et celle indéniable de la perte.
Une fuguante nous envahie, la compréhension que naissance et mort sont intiment liés .
Quand un enfant née nous savons au fond de nous- même, qu’ il s’ incarne à disparaitre un jour.
La LLorana qui pleure au bord de la rivière est la frontière entre deux passages, deux aspérité, deux états de femmes, deux moment où nous traversons la nuit noire de nos peurs, les plus archaïques et inversement celui- si précieux de la lumière, de nos illuminations, de nos désirs.
Pleurer en cette pleine lune au bord de l’eau, s’est retrouver les pouvoirs de la nuit traditionnellement associés aux femmes sorcières- sourcières.
Verser nos larmes contient le germe de la création, les laisser se répandre sur la terre est un processus guérisseur de libération.
Il est une croyance que s’ éteint le feu créatif des femmes lorsque le sang ne coulent plus, que l’ nspiration, les désirs , les rêves ne sont plus au rendez- vous , mais est- ce ainsi ?
Peut -être, oui il nous faut pleurer pour que les hommes entendent la complainte des femmes qui semblent avoir perdu ses pouvoirs féminins, parce- que non entendu, non reconnu, négligé. En nous épanchant, en déversant nos émotions, nous évitons que stagnent nos appréhensions que nos matrices s’ étiolent. L ’eau est régénératrice, le sang et les larmes sont abondance ! La LLorana a trouvé son chant, à travers ses lamentations, ce sont toutes les femmes oubliées qui chantent à nouveau ! Lorsque les femmes chantent et pleurent, on raconte que toutes les eaux des femmes retrouvent leur point d’ équilibre la courbe de la rivière, creuse son sillon, son sentier vers paix,.
Enfin, lorsque les larmes sont accueillis comme un diamant que les mon- dits sont exprimés dans l'amour, que la créativité est valorisé, les femmes dansent .
. Un jour viendra où nous n’ auront plus besoin de nous lamenter.
Un temps où les blessures du féminin n'auront plus nécessité d' être étendard.
Les cicatrices s' apaiseront, et hommes et femmes MARCHERONS MAINS DANS LA MAINS VERS L' UNITÉ
Yaël Catherinet-Buk
Écrivaine • Thérapeute • Poétesse • Doula
Le chant des arbres
www.yaelchandesarbres.com
ces mots résonnent fortement en cette pleine Lune des roses ou le chemin des larmes se fait libérateur pour pouvoir ensuite planter les graines de nos desirs enfouis Merci de ce partage de la Llorona. Llorar para liberarnos de nuestros duelos para mas alegria SI!
Il est temps 🔥