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Doula

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Une doula c’est quoi ?


Une doula est une femme aux cotés de la femme enceinte et de ceux qui l'entourent,

elle est à l'écoute de ses désirs, de ses besoins et la suit dans ses choix.

Elle propose un accompagnement dans la continuité, une relation de confiance, de complicité et d'intimité de femme à femme.

Pour l'association Doulas de France, la doula a pour vocation d'accompagner et de soutenir la future mère et son entourage pendant la grossesse, l'accouchement et la période post-natale, grâce à son expérience et à sa formation, et cela uniquement en complément du suivi médical choisi par les parents (hôpital, clinique, sage-femme libérale...).

Elle accompagne sans discrimination liée aux origines, à la religion ou à la préférence sexuelle des parents.

Une doula n'a pas de fonction médicale, elle n'est pas thérapeute

Elle soutient le travail des sages-femmes. Le mot "doula", du grec ancien, est utilisé aujourd'hui dans le domaine de la périnatalité,

pour nommer une femme qui a pour vocation d'aider une autre femme et son entourage pendant la grossesse,

l'accouchement et la période post-natale, grâce à son expérience et à sa formation.

Elle incarne la figure féminine qui se tenait autrefois auprès de la femme qui met au monde son bébé, aux côtés de la sage-femme.
Aux États-Unis le mot "doula" est entré dans le dictionnaire et désigne une femme qui accompagne la mère pendant la périnatalité. En 2011, la définition du mot "doula" apparaît dans le dictionnaire Hachette.

Elle accompagne, soutient, entoure, les femmes seules ou les couples, et leurs proches.


Elle n'exerce pas le métier de sage-femme.


Elle s'engage à la confidentialité et se soumet au secret professionnel.


Philosophie


Être doula est une manière d'être et non de faire.
Notre accompagnement est complémentaire à celui de la sage-femme ou du médecin,

il ne remplace en aucun cas le suivi médical de la mère pendant sa grossesse et l'accouchement.

Nous ne sommes pas des thérapeutes et nous ne pratiquons aucun acte médical.

Nous ne dispensons pas de consultation ni examen ou avis médical d'aucune sorte.

Les doulas n'ont aucune compétence pour établir un suivi médical de grossesse ou pratiquer un accouchement.

Nous ne pouvons pas accompagner les mères ou les couples qui n'ont pas mis en place un suivi médical

par une sage-femme ou par un médecin.

Nous ne pouvons pas être présentes pendant le travail et l'accouchement sans qu'une sage-femme ou un médecin soit présent.

Nous soutenons le travail des sages-femmes, dans le respect réciproque de nos compétences.

Nous travaillons à créer un lien entre tous les intervenants médicaux et sociaux.

Nous sommes solidaires les unes des autres, prêtes à nous soutenir mutuellement, à mettre nos compétences en commun,

et à partager nos acquis.

Nous nous engageons à remettre en cause nos acquis régulièrement et nous former continuellement par le biais de stages, d'ateliers, de colloques ou conférences pouvant améliorer la qualité de nos services auprès des parents.

Nous souhaitons œuvrer ensemble pour que les femmes et les couples soient respecté(e)s, se sentent plus en confiance, plus conscient(e)s que la naissance leur appartient.

 

Il n'existe pas de modèle unique de doula, il y a autant de doulas différentes que de femmes.

 

Texte de présentation de l'association Doulas de France :

www.doulas.info/une-doula-cest-quoi

La doula que je suis

Yaël

" Née en 1969, je suis maman de 3 enfants : Arthur, Zoé et Lou, qui auront respectivement cette année 21 ans, 20 ans et 16 ans.
Chacune de ces naissances m'a apporté un regard différent sur la maternité, la parentalité, et sur moi-même.

J'ai longtemps travaillé comme éducatrice de jeunes enfants,

aussi bien dans des structures classiques qu'en milieu associatif (crèches parentales).
C'est suite à l'arrivée de Lou, en 2005, que j'ai commencé à accompagner des futurs parents dans leur projet de naissance.


Aujourd'hui, au sein de l'association Mamayaya,

j'anime des ateliers sur différentes thématiques autour de la parentalité et du maternage.

Ce que je vous propose en tant que doula :

Des rencontres où nous pourrons discuter des sujets qui vous animent, formuler vos attentes et définir vos besoins,

dans un accompagnement respectueux tout au long de votre grossesse, avant, pendant et après l'accouchement.

Mon travail consistera à vous écouter et à vous transmettre, en fonction de vos désirs, des informations tant sur la définition d'un projet de naissance que sur d'autres sujets en lien avec l'arrivée de votre enfant, comme le portage en écharpe, les couches lavables, l'alimentation naturelle, etc... Je propose également de vous accompagner lors des différents rendez-vous médicaux, et la possibilité d'être présente lors de l'accouchement proprement dit, à la maison si vous avez choisi l'AAD (Accouchement à Domicile) ou à la maternité, avec l'accord préalable de l'équipe médicale. "

Temoignages

de Micheline, maman d'Arthur, né en 2007, et de Tristan, né en 2009

" J'ai rencontré Yaël par le biais de l'association Mamayaya avec qui j'avais eu l'occasion de discuter de la naissance en général. Je lui avais raconté que lors de la naissance de mon premier enfant en maternité, je m'étais sentie seule et j'avais été fort déçue du manque de soutien et d'encouragement de la part de la sage-femme qui n'avait d'autre alternative à me proposer que la péridurale pour me soulager. C'est elle qui m'a parlé du métier de doula, de leur rôle et c'est donc tout naturellement que je lui ai proposé de m'accompagner lorsque je suis tombée enceinte de mon 2ème enfant. Pour cette naissance, nous avions prévu un accouchement à la maison. Pendant ma grossesse nous nous sommes rencontrées plusieurs fois pour discuter, elle a toujours été très à l'écoute de mes attentes, elle savait me conseiller, m'a également prêté des livres. Le jour de la naissance, elle est arrivée juste après ma sage-femme et sa présence m'a été tellement bénéfique! Elle a passé tout le temps à terre juste à côté de moi, me tenait la main, me massait le dos avec mon mari. Et surtout elle respirait avec moi, ça peut sembler insignifiant mais qu'est-ce que ça m'a aidé! Lorsque la contraction devenait de plus en plus forte, que je sentais que je perdais pieds, que je hurlais, elle continuait à respirer et enfin j'arrivais à me calmer en recalant ma respiration sur la sienne. J'avais l'impression qu'elle partageait la douleur avec moi. Lorsque notre petit Tristan est né, elle a su se faire discrète pour nous laisser mon mari et moi découvrir notre petit bébé en toute intimité. Elle nous a rendu plusieurs fois visite à la maison les jours qui ont succédé la naissance, elle m'a aidée lors des moments difficiles que j'ai rencontrés avec mon allaitement. Mon mari et moi-même avons donc été heureux de partager ce moment avec Yaël et nous lui sommes très reconnaissants du soutien qu'elle nous a apporté. "

 

 

de Marion, maman de Fausto, né en février 2010

" Lorsque j'ai su qu'on pouvait accoucher à domicile (AAD), j'ai tout de suite eu envie de vivre la naissance de mon premier enfant chez moi, dans ma maison. Je me sentais capable de le faire mais je me suis dit qu'il fallait que je sois bien préparée, c'était mon premier! Je voulais que ça se passe bien et pour ça, que je sois confiante et sereine. J'ai une amie qui connaissait Yaël et qui avait elle-même donné naissance à sa fille chez elle. C'est elle qui m'avait présenté Yaël. Quand j'ai été enceinte, je lui ai demandé de m'accompagner. Pour me préparer, je voyais mes 2 sages-femmes tous les mois, et avec mon ami nous avons fait de l'haptonomie. Et j'avais Yaël! Pour toutes mes questions elle était là. Je pouvais l'appeler n'importe quand. On se retrouvait autour d'un café, on discutait. Elle m'a donné des documents et prêté des livres sur l'accouchement à domicile, les positions, sur la grossesse, l'accouchement et l'après accouchement (allaitement, portage...), sur la naissance, sur ce que vivent les bébés, sur la relation mère-enfant dans la naissance... Autant de sujets passionnants, touchants et enrichissants ! Elle m'a préparé un « Blessingway » : mes amies habitant, pour la plupart, loin de chez moi, Yaël a pris contact directement avec elles, et elles lui ont envoyé des bougies pour l'accouchement, des perles et des pierres pour m'accompagner dans ce moment magique. Elle m'a fait un moulage du ventre, que je suis très heureuse d'avoir aujourd'hui : quand je le vois, je me rappelle ma grossesse, et je me dis que quand mon fils sera assez grand, nous le peindrons tous les deux.
Quand l'heure de mon accouchement est venue, j'ai appelé mon compagnon, ma sage-femme et Yaël. Comme mes contractions commençaient à être fortes, elle a commencé à me masser le dos, elle m'a coulé un bain chaud et elle me parlait et m'apaisait. Quand mon compagnon est arrivé, on s'est installé dans le salon, où Yaël avait allumé mes bougies. L'atmosphère était intime, feutrée, douce. Cette ambiance et la présence de mes trois accompagnants faisaient que j'étais sereine, je gérais ma douleur, j'étais calme. Quand la douleur était au plus fort, mon compagnon me massait le dos et moi j'écrasais... non, je broyais les mains de Yaël pendant qu'elle soufflait avec moi. J'avais l'impression de lui donner un peu de ma douleur, qu'elle recevait sans faiblir. Et entre chaque contraction elle me caressait les cheveux pendant que je récupérais presque en m'endormant. Quand notre bébé est né, le papa et moi nous étions sur une autre planète, comme ivres de joie, nous étions centrés sur nous trois. Yaël est partie quand elle a vu qu'elle n'avait plus besoin d'être présente et nous a laissés avec la sage-femme. Les jours suivants, elle m'a téléphoné et rendu visite pour prendre des nouvelles et m'apporter encore ses conseils pour l'allaitement. Dans les mois qui suivirent elle est restée disponible pour me guider pour le portage, les dents, la diversification...
Yaël est disponible, douce et discrète. Elle n'essaie pas d'imposer sa vision. Elle accompagne simplement, en suivant au plus près votre demande, sans jugement, tout en informant de toutes les possibilités. Aujourd'hui, étant donné les conditions de travail des sages-femmes qui n'ont plus le temps de prendre le temps, je pense aux femmes qui accouchent à l'hôpital ou en clinique, elles n'ont pas d'accompagnement humain suffisant, elles n'ont pas la transmission de femme à femme qui nous rassure. Je me dis qu'avoir une doula pour un AAD est un cadeau, mais encore plus pour un accouchement en structure, c'est une aide essentielle. "

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